Dans le Bouddhisme on s’accorde à dire que la méditation Zen débuta avec le Bouddha Shakyamuni environ cinq cents ans avant notre ère.
Issu d’une famille noble du nord de l’Inde, celui-ci décida de quitter sa vie princière afin de résoudre la souffrance inhérente à l’existence humaine, la maladie, la vieillesse et la mort. Il étudia auprès de nombreux maîtres avant de rejoindre un groupe d’ascètes et de passer six années avec eux dans la forêt. Extrêmement affaibli par ses mortifications, il réalisa que celles-ci ne le menaient qu’à la mort sans résoudre sa quête et commença à mettre en pratique ce qu’il appellera dans ses enseignements, la voie du milieu. Ayant recouvré ses forces, Shakyamuni s’assit sous un arbre dans la posture de zazen faisant vœu de n’en plus bouger avant d’avoir trouvé les réponses à ses questions. Réalisant alors l’objet de sa quête, il devint Bouddha, qui signifie Eveillé.
Il s’empressa alors d’éclairer ses anciens compagnons d’ascèse, créant ainsi les bases de ce qui allait devenir la communauté bouddhique, la Sangha. Le sermon qu’il leur fit est connu sous le nom des Quatre Nobles Vérités :
- la vie n’est que souffrance/insatisfaction
- la cause de cette souffrance/insatisfaction est l’attachement aux phénomènes qui sont en fait impermanents et voués à disparaitre
- il est possible de mettre fin à la souffrance
- la libération passe par la pratique de l’Octuple Sentier, c’est à dire des huit sagesses (vision, pensée, paroles, actes, moyen d’existence, effort, concentration et méditation).
Dans le zen on considère que la racine de l’Octuple Sentier se trouve dans la pratique du zazen, la méditation assise.